Communiqué de presse transmis aujourd'hui à L'Alsace et aux DNA :
Nous, élus de gauche de la liste ¨Solidarité & Avenir ¨, prenons acte de la décision de la CDCI. Depuis le début de ce débat, nous pensons que l’adhésion de Wittelsheim à la M2A (Mulhouse Alsace Agglomération), était inéluctable et garante pour les habitants d’une continuité des services avec des conséquences financières moindres. Nous avons été constants dans nos prises de position, y compris le 8 décembre où nous avons voté contre la proposition du maire. Les dernières péripéties et les différents échanges de courriers acrimonieux nous confortent dans ce choix.
La CCPT (Communauté de Communes du Pays de Thann) n’est pas favorable à la venue de Wittelsheim dans la Communauté née de la fusion CCPT-CCCE (Communauté de Communes de Cernay et Environs). Comment alors continuer à envisager un mariage dont un des fiancés ne veut pas ?
Cela n’a pas découragé le maire de Wittelsheim qui a demandé un rapprochement avec la CCCE, mais avec des conditions préalables. Tout un chacun pouvait prévoir que cette démarche freinerait le soi-disant enthousiasme du président de la CCCE, M. Sordi. Pas les conseillers municipaux de la majorité, ni ceux de la liste Rulleau (Pour Wittelsheim), qui prônent depuis le début le rattachement à Cernay ! En effet, le 8 décembre 2011, ils ont unanimement soutenu la démarche du maire (sauf un qui s’est abstenu), au risque de voir cette demande rejetée.
C’est incompréhensible.
Pourquoi ne se sont-ils pas prononcés contre ? Nous voyons là l’inconséquence de ces conseillers. Savent-ils au moins pourquoi ils se prononcent pour un rapprochement avec la CCCE, en dehors de considérations affectives ou administratives ? Que pensent-ils tirer comme bénéfice pour la population wittelsheimoise de l’adhésion à la CCCE ? Toujours est-il que, dans son courrier du 16 décembre 2011 adressé au maire et aux conseillers, M. Sordi dit ne pas souhaiter donner suite au rapprochement Wittelsheim-CCCE, privilégiant l’axe CCPT-CCCE.
Dans sa réponse au président de la CCCE, le maire de Wittelsheim s’étonne que celui-ci ne tienne pas sa parole et agisse en-dehors de tout souci démocratique. Pas nous ! Nous avions déjà évoqué le comportement anti-démocratique de M. Sordi comme argument contre le rapprochement avec la CCCE. En effet, comment envisager des débats équitables avec un président qui veut tout régenter et ne donne pas facilement la parole ? Les faits, encore une fois, nous donnent raison.
Quant à la démarche du maire de Wittelsheim, elle nous interpelle !
En effet, tout d’abord, il ne se prononce pour aucune communauté de communes, arguant que Wittelsheim « assume parfaitement son autonomie ». Aucune information objective n’a été donnée directement aux habitants, par le biais de réunions publiques, comme nous le demandions, par exemple. Est-ce la position attendue d’un chef de file que de ne pas s’exprimer publiquement sur un sujet de cette importance ? Dans un deuxième temps, il dit se rallier à la position de la majorité de ces colistiers, et la défend sous prétexte de respect de la démocratie, ce qui paraît louable à priori. Et en dernier lieu, il reste sur cette position mais en y mettant des conditions suspensives.
De là nos interrogations : D’une part, était-il assez naïf pour croire en la loyauté de M. Sordi et à son caractère démocratique ? D’autre part, espérait-il faire entrer notre ville dans une communauté de communes sans qu’elle n’y apporte sa contribution ? Cela relèverait alors d’une incompréhension de la solidarité qui doit prévaloir dans la coopération intercommunale. Ou est-ce un stratagème pour éviter l’adhésion à la CCCE sans que cela lui soit reproché ? Quoiqu’il en soit, cette façon de faire n’est pas claire et il essuiera tout de même des reproches. Nous n’irons pas, comme d’autres, jusqu’à demander qu’il soit démis de ses fonctions. Il a été élu, nous respectons la démocratie, il aura à assumer ses prises de position. Nous espérons seulement que les habitants de Wittelsheim tireront les conséquences de ses tergiversations.
Maintenant, il nous faut envisager sereinement la suite et travailler à l’adhésion de Wittelsheim à la M2A dans les meilleures conditions pour que celle-ci ne soit pas considérée comme une solution par défaut. Nous invitons le maire à entamer sans tarder des discussions allant dans ce sens. Nous serons toujours prêts à y apporter notre contribution dans un esprit constructif pour l’avenir de Wittelsheim et de ses habitants.
La CCPT (Communauté de Communes du Pays de Thann) n’est pas favorable à la venue de Wittelsheim dans la Communauté née de la fusion CCPT-CCCE (Communauté de Communes de Cernay et Environs). Comment alors continuer à envisager un mariage dont un des fiancés ne veut pas ?
Cela n’a pas découragé le maire de Wittelsheim qui a demandé un rapprochement avec la CCCE, mais avec des conditions préalables. Tout un chacun pouvait prévoir que cette démarche freinerait le soi-disant enthousiasme du président de la CCCE, M. Sordi. Pas les conseillers municipaux de la majorité, ni ceux de la liste Rulleau (Pour Wittelsheim), qui prônent depuis le début le rattachement à Cernay ! En effet, le 8 décembre 2011, ils ont unanimement soutenu la démarche du maire (sauf un qui s’est abstenu), au risque de voir cette demande rejetée.
C’est incompréhensible.
Pourquoi ne se sont-ils pas prononcés contre ? Nous voyons là l’inconséquence de ces conseillers. Savent-ils au moins pourquoi ils se prononcent pour un rapprochement avec la CCCE, en dehors de considérations affectives ou administratives ? Que pensent-ils tirer comme bénéfice pour la population wittelsheimoise de l’adhésion à la CCCE ? Toujours est-il que, dans son courrier du 16 décembre 2011 adressé au maire et aux conseillers, M. Sordi dit ne pas souhaiter donner suite au rapprochement Wittelsheim-CCCE, privilégiant l’axe CCPT-CCCE.
Dans sa réponse au président de la CCCE, le maire de Wittelsheim s’étonne que celui-ci ne tienne pas sa parole et agisse en-dehors de tout souci démocratique. Pas nous ! Nous avions déjà évoqué le comportement anti-démocratique de M. Sordi comme argument contre le rapprochement avec la CCCE. En effet, comment envisager des débats équitables avec un président qui veut tout régenter et ne donne pas facilement la parole ? Les faits, encore une fois, nous donnent raison.
Quant à la démarche du maire de Wittelsheim, elle nous interpelle !
En effet, tout d’abord, il ne se prononce pour aucune communauté de communes, arguant que Wittelsheim « assume parfaitement son autonomie ». Aucune information objective n’a été donnée directement aux habitants, par le biais de réunions publiques, comme nous le demandions, par exemple. Est-ce la position attendue d’un chef de file que de ne pas s’exprimer publiquement sur un sujet de cette importance ? Dans un deuxième temps, il dit se rallier à la position de la majorité de ces colistiers, et la défend sous prétexte de respect de la démocratie, ce qui paraît louable à priori. Et en dernier lieu, il reste sur cette position mais en y mettant des conditions suspensives.
De là nos interrogations : D’une part, était-il assez naïf pour croire en la loyauté de M. Sordi et à son caractère démocratique ? D’autre part, espérait-il faire entrer notre ville dans une communauté de communes sans qu’elle n’y apporte sa contribution ? Cela relèverait alors d’une incompréhension de la solidarité qui doit prévaloir dans la coopération intercommunale. Ou est-ce un stratagème pour éviter l’adhésion à la CCCE sans que cela lui soit reproché ? Quoiqu’il en soit, cette façon de faire n’est pas claire et il essuiera tout de même des reproches. Nous n’irons pas, comme d’autres, jusqu’à demander qu’il soit démis de ses fonctions. Il a été élu, nous respectons la démocratie, il aura à assumer ses prises de position. Nous espérons seulement que les habitants de Wittelsheim tireront les conséquences de ses tergiversations.
Maintenant, il nous faut envisager sereinement la suite et travailler à l’adhésion de Wittelsheim à la M2A dans les meilleures conditions pour que celle-ci ne soit pas considérée comme une solution par défaut. Nous invitons le maire à entamer sans tarder des discussions allant dans ce sens. Nous serons toujours prêts à y apporter notre contribution dans un esprit constructif pour l’avenir de Wittelsheim et de ses habitants.
Marie-Jeanne Taureau, Pierre Richert et Nicole Joste
SOLIDARITE & AVENIR
Bravo pour votre position cohérente jusqu'au bout!
RépondreSupprimerBernadette